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Recherche financement
La première année des URPS a été quasiment « blanche » en termes d’élaboration de projets. En effet, les unions ont dû s’installer et prendre leurs marques, une tâche pas toujours facile à mener quand les élus sont répartis aux quatre coins d’une région et quand le financement ne suit pas.
Les URPS sont des structures de type association loi 1901, pour lesquelles les élus ont dû élaborer des statuts, un règlement intérieur et élire un bureau. Ils ont dû aussi désigner un expert-comptable et un commissaire aux comptes car les URPS sont financées par de l’argent public. « Les degrés de responsabilité sont élevés et les fonds à gérer importants », souligne Jean-Philippe Brégère, qui préside l’URPS Pharmaciens de Poitou-Charentes. Toutes ces tâches sont assez lourdes à assumer d’autant que « ce sont toujours les mêmes qui s’impliquent » souligne Ejuliberthe Pauillac Man Lam Fouck, présidente de la région Guyane. Les choix faits par chaque URPS sont disparates. Certaines fonctionnent sans locaux, les élus communiquant par téléphone ou par Internet comme en Lorraine. D’autres ont leur propre local ou en sous-louent un, soit à un CFA, soit à un syndicat régional. Enfin, avoir des locaux communs avec les autres URPS est le choix fait par la Bretagne et par la Champagne-Ardennes. Cette dernière est présidée par Pierre Kreit qui commente : « À partager les mêmes locaux, on devient amis, on se respecte mutuellement et on travaille dans la bonne humeur ». Ce choix, est aussi en projet en Poitou-Charentes, en Pays de la Loire, dans le Centre et à La Réunion. L’installation terminée, la principale tâche des élus a été d’assister aux réunions organisées par les ARS. Celles-ci sont très nombreuses – jusqu’à deux réunions par semaine – et très chronophages. Elles imposent aux élus de multiples déplacements. C’est pourquoi, ils se partagent les réunions pour que chacun assiste à celles qui sont organisées près de leur officine. Comme l’explique Cécile Gaffet, présidente de l’URPS Pharmaciens de Picardie : « on s’est réparti les tâches. Cela va des ateliers de travail interprofessionnels organisés par l’ARS aux CRSA en passant par des conférences de territoire qui reprennent les idées des ateliers ». Quelques URPS ont choisi d’embaucher une secrétaire et parfois un chargé de mission qui assiste aux réunions auxquelles les élus ne peuvent se rendre et qui en rédige un compte rendu. Mais, pour l’heure, faute d’un financement assuré, peu d’URPS ont fait ce choix.
Une contribution de 170 euros par pharmaciens
En effet, les URPS sont financées par une contribution obligatoire prélevée auprès des pharmaciens titulaires. Cette contribution est calculée sur l’ensemble des revenus tirés de l’activité libérale. Indexée sur la valeur du plafond annuel de la Sécurité sociale, elle s’élevait à environ 170 euros par pharmacien pour 2011. Ce qui fait un budget global de fonctionnement pour toutes les URPS pharmaciens de plus de 4 800 000 euros. Il est prévu que 40 % de cette somme soit répartie dans les 26 URPS à parts égales, les 60 % restants étant attribués au prorata du nombre de pharmaciens exerçant dans chaque URPS. Cette somme n’a toujours pas été attribuée pour la simple raison quelle n’a pas été prélevée, l’ACOSS (caisse nationale des URSSAF) ne possédant pas encore les fichiers pharmaciens qui lui permettent de le faire. Un premier acompte a été versé aux URPS pour l’organisation des élections, et parfois un deuxième, mais elles n’ont toujours pas reçu le solde du budget 2011, sans parler de celui de 2012…
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