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Rachat d’officine : l’imbroglio CPS

Publié le 10 novembre 2001
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Un pharmacien qui achète une officine se retrouve aujourd’hui pendant deux à trois semaines dans l’impossibilité de faire du SESAM-Vitale. En effet, la migration d’une CPS (carte de professionnel de santé) à une autre pose problème.

Les cartes de personnel d’établissement présentes sur les postes de travail de l’officine dépendent de la CPS de l’ancien titulaire. Or la CPS comprend trois identifiants clés : le numéro de la pharmacie (qui ne change pas), celui de la CPAM (qui n’est pas évident à obtenir) et le numéro ADELI du titulaire en exercice (que la DDASS refuse de donner à l’avance). Depuis la rentrée dernière, la CNAM ne centralise plus ces informations. La DDASS ne fournit donc ce numéro qu’après l’installation. Ajoutez à ce délai celui imputable au GIP CPS ainsi qu’à la fabrication de la carte, les deux à trois semaines durant lesquelles vous n’aurez pas pu réaliser de feuilles de soins électroniques sont vite passées. Les DDASS dépendant de l’Etat, il relève du ministre de débloquer ce problème en demandant aux services décentralisés de délivrer un numéro ADELI avant l’installation d’un nouveau titulaire.

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