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- ORGANISER LES DÉPISTAGES
ÉTABLIR UNE STRATÉGIE GLOBALE
• Rédiger une fiche de projet afin d’organiser les étapes et estimer le coût global (temps passé, achats de matériel et consommables, formation des collaborateurs, nombre de clients concernés… ) ;
• Réfléchir avec l’équipe sur la mise en œuvre : implication d’un collaborateur référent, thèmes, calendrier des actions, espace dédié…
• Mettre à jour et archiver les textes officiels : loi HPST, arrêtés et décrets ;
• Définir les thèmes ou pathologies concernés. S’investir sur un thème unique ou réaliser un « pôle de dépistage » rythmé par les campagnes locales, nationales ou mondiales ;
• Aménager un espace assurant la confidentialité (local orthopédique, espace confidentiel ou poste assis isolé).
METTRE EN œUVRE LA STRATÉGIE
• Former l’équipe sur : la pathologie, le test, les conditions d’utilisation du matériel, les résultats et les chiffres d’alerte ;
• Contacter les laboratoires spécialisés afin d’obtenir de l’aide (formation, matériel, kits de communication clients…) ;
• Les tests de dépistage sont réalisés soit à la demande du patient ou sur proposition d’un membre de l’équipe après sélection interne (historique patient, identification d’une situation à risques…) ;
• Proposer un rendez-vous au patient. Reporter dans son dossier la date de la proposition, la date du rendez-vous ou l’éventuel refus. Noter sur l’agenda le rendez-vous et remettre une carte de confirmation au client ;
• Les outils d’automesure (home tests) peuvent également être mis à disposition du client dans un espace dédié.
REALISER LES TESTS
• Rédiger des protocoles précis adaptés à chaque thème et les suivre rigoureusement (à disposition dans un dossier spécifique avec les modes d’emploi du matériel …)
• Avertir les collaborateurs impliqués des éventuels risques encourus et obligations (manipulation des seringues, secret professionnel…) et renseigner le document unique ;
• Réaliser les tests dans des conditions de sécurité et d’hygiène irréprochables (port de gants, utilisation de matériel jetable, container de recueil des consommables souillés…) ;
• Au terme du test, enregistrer et archiver dans le dossier informatique du patient les résultats. Remettre une copie au patient. En cas de détection d’une situation à risque, n’émettre aucun commentaire, mais inviter le patient à contacter son médecin.
ASSURER LA COMMUNICATION
• Communiquer dans l’officine sur la date et le thème de la campagne (affichette sur le comptoir ou dialogue direct avec les patients) ;
• Informer les professionnels de santé à proximité (médecins, infirmières, biologistes) de la démarche entreprise par la pharmacie (appel téléphonique ou courrier) ;
• Commander les outils d’informations fournis lors des campagnes nationales ou mis à disposition des adhérents par les groupements s’impliquant sur certains thèmes ;
• Prévoir en quantité suffisante les documents d’information à remettre aux patients (www.cespharm.fr).
À RETENIR
• Le pharmacien ne doit en aucun cas établir de diagnostic.
• En dehors des campagnes nationales, la communication doit être limitée au seul espace intérieur de l’officine.
• Vérifier auprès de son assurance professionnelle la couverture des actions de dépistage.
• Être attentif à ce que les collaborateurs habilités à réaliser les dépistages soient quand même disponibles aux heures de forte densité de clientèle pour servir.
![Réussir son engagement qualité](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2024/07/article-defaults-visuel-680x320.jpg)
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