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Maîtrise : l’officine allemande dans la nasse

Publié le 20 octobre 2001
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Suite à l’explosion des dépenses de médicaments (+ 11 % au 1er semestre), Ulla Schmidt, ministre fédérale de la Santé, envisage de revoir la marge officinale (qui va de 68 % pour les préparations dont le prix n’excède pas 1,4 euro à 30 % pour les spécialités dépassant 35 euros).

Hans-Günter Friese, président de l’ABDA, la fédération des pharmaciens, se défend d’être responsable du déficit des caisses et réclame un alignement de la TVA (16 % actuellement) sur ceux de l’UE. Par contre, l’ABDA salue le projet de carte d’assuré destiné à établir des ordonnances électroniques.

La réforme annoncée pour début 2002 prévoit aussi que le pharmacien pourra substituer le générique le moins cher, mais sans compensation.

Les officinaux s’alarment en revanche de l’assouplissement prévu du mode de distribution des médicaments avec la porte ouverte aux pharmacies virtuelles. Enfin, la réforme spécifie que les ristournes accordées par les répartiteurs devront être répercutées aux caisses. ça vous rappelle quelque chose ?

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