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Les communes craignent pour leurs pharmacies
En moins d’un an, cinq grosses communes du Finistère ont perdu leur médecin. L’été dernier, c’était au tour de Lampaul-Plouarzel de voir partir le sien. Des départs à la retraite mais aussi des cessations brutales d’activité de la part de praticiens peu accoutumés à la vie rurale. A la mi-février, Anne-Marie Humbert, vice-présidente du syndicat des pharmaciens du Finistère et titulaire à Sizun, a décidé d’alerter l’association des maires des petites communes sur ce phénomène qui touche la vie rurale dans son intégralité. Car ce n’est pas tant la désertification médicale qui est à l’origine des inquiétudes des pharmaciens – la plupart de ces communes sont proches d’une grande ville –, mais la disparition à terme des pharmacies.
Sensibiliser les maires et les confrères
« Impossible de céder dans ces conditions. Aucun repreneur ne se manifestera s’il n’y a pas de prescripteur dans la commune », dénoncent les pharmaciens. Sur les 350 pharmacies du département, 100 sont déjà seules dans leur commune. « Nous devons sensibiliser les maires. Ils ont l’impression qu’ils auront toujours une pharmacie. Pourtant, quand nous aurons disparu, ce sera au tour des autres commerces… », expose Anne-Marie Humbert, qui souhaite créer un groupe de travail et vient de lancer un sondage auprès de ses confrères. Elle a déjà obtenu 40 courriers en trois jours.
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