Le médicament hospitalier en perte de vitesse

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Le médicament hospitalier en perte de vitesse

Publié le 17 juillet 2013
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Le médicament hospitalier a représenté près de 6 milliards d’euros en 2012, soit 20% du marché du médicament en France. Un poids qui a doublé en une décennie et a longtemps fait de l’hôpital le principal moteur de l’activité des industriels du médicament. Mais depuis 2011, la donne a changé : politiques publiques de maîtrise des dépenses, concurrence grandissante des génériques et des biosimilaires, structuration des achats des établissements publics… Du coup, les experts de Xerfi tablent sur une progression des ventes de médicaments aux hôpitaux de 0,5% par an entre 2013 et 2016, contre plus de 6% par an en moyenne entre 2005 et 2010. Depuis longtemps, les pouvoirs publics ont compris l’impact de l’hôpital sur les dépenses de médicaments. C’est d’ailleurs pour cela que depuis une dizaine d’années, les mesures d’encadrement se sont multipliées pour freiner ce rôle moteur tout en préservant un large accès aux traitements les plus innovants. Pour modifier l’organisation du système de soins, les différents gouvernements ont engagé plusieurs réformes, à l’image de la loi HPST de 2009 ou du programme Phare lancé en 2011. Celui-ci instaure la professionnalisation et la centralisation des politiques d’approvisionnement des établissements publics.

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