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Le générique, moteur de la croissance des officines

Publié le 2 septembre 2011
Par Francois Pouzaud
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Les dernières données du Gemme confirment, si on ne le savait déjà, que le marché du générique devient l’un des segments principaux de la croissance des pharmacies. Une tendance qui se retrouve dans la structure du chiffre d’affaires et de la marge.

En effet, selon les calculs de l’association des génériqueurs, une officine moyenne (1,45 M€) réalise 14 % de son chiffre d’affaires avec le générique, soit un montant de 200 k€. Les médicaments génériques contribuent alors à la marge à hauteur d’environ 25 % (100 k€).

77 406 euros de marge par an

Dans cette officine moyenne, les achats génériques s’élèvent à 120 k€ par an (prix fabricant hors taxes). La marge du pharmacien, estime encore le Gemme, est alors de 49 590 € en appliquant le taux de la première tranche de la marge dégressive lissée (26,10 %) et le principe selon lequel la marge du princeps doit être égale à celle du générique. De plus, en 2008 la loi pour le développement de la concurrence au service des consommateurs (dite Chatel) a donné la possibilité aux pharmacies de conserver la marge du grossiste-répartiteur (9,93 %) lorsqu’ils achetaient leurs produits en direct, soit 11 916 euros dans l’exemple de la pharmacie moyenne.

Quant au forfait à la boîte, il permet au pharmacien de dégager, en outre, une marge par boîte de 15 900 euros par an. Au total, le générique va donc permettre à cette officine de générer une coquette marge de 77 406 euros par an. Sans oublier la remise légale de 17 %, soit 20 400 €.

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