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Le faux problème des remises

Publié le 19 janvier 2002
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Toute discussion de remise nous a toujours menés vers des diminutions de prix de remboursement et en conséquence de marge (TIPS, vaccin antigrippe, etc.). La demande de libération des remises sur le générique nous conduira à la même dérive. Un véritable développement des génériques en France ne se fera que si les moyens nous sont donnés par les institutions (formation, information grand public, levée définitive du verrou des médecins, « états généraux » des génériques…).

En réalité, chaque fois que nous présentons des arguments économiques basiques, on nous répond par des arguments économiques basiques.

Après la disparition de l’antique SHP de 0,45 F, l’arrivée du forfait de 3,50 F reconnaissait l’importance de l’acte de substitution, premier pas vers la reconnaissance de l’acte pharmaceutique dans son intégralité.

IFMO travaille […] au développement et à l’application concrète du suivi thérapeutique et de l’opinion pharmaceutique. Ce travail s’inscrit dans la démarche d’assurance qualité et de certification propre à l’officine. Les conséquences en sont une meilleure utilisation des médicaments et donc une diminution certaine des coûts pour les organismes payeurs.

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Acteur et payeur étant dans une même dynamique, il paraît logique de se partager le résultat des efforts fournis.

Peut-être pourrons nous mettre fin à ce paradoxe du pharmacien à qui l’on demande de donner moins et moins cher alors que sa rémunération est attachée au nombre de boîtes qu’il délivre. L’avenir n’appartient plus à la seule marge commerciale.

IFMO tient sa place de groupement, les syndicats représentatifs et l’Ordre ont leur fonction de défense et de cohésion de la profession autour de la croix verte, ce que nous soutenons également.

Notre rôle à nous est de valider dans nos officines la globalité de l’acte pharmaceutique qui nous assurera la reconnaissance de la fonction d’utilité d’un métier et la pérennité de notre économie.