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L’APLUS veut un autre mode de rémunération

Publié le 5 mai 2007
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Si des investisseurs non pharmaciens s’emparaient de tout ou partie de la propriété des pharmacies, nul doute que la recherche du profit primerait sur la mission de santé publique. Comment ne pas imaginer un laboratoire ou un groupe d’assurance privé, propriétaire de pharmacies, privilégier par intérêt certains médicaments ou produits plutôt que d’autres ? » Cette question, c’est l’APLUS qui la pose, saisissant l’occasion de dénoncer l’accumulation des pressions commerciales et concurrentielles s’abattant sur les pharmaciens.

Une autre question essentielle est posée par le syndicat : « Les principes communautaires et les impératifs de santé publique ne peuvent-ils pas être conciliés ? » La réponse pourrait passer par un changement du mode de rémunération, s’éloignant du volume de ventes de produits. L’APLUS préconise en effet une bascule vers une rémunération mixte reposant sur des honoraires selon la complexité des actes pharmaceutiques, complétés par une indemnisation des tâches administratives. Une rémunération du service associée de fait à une marge commerciale amoindrie.

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