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« La mesure prioritaire, le financement »

Publié le 10 mai 2014
Par Loan Tranthimy
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Qu’allez-vous mettre en place pour corriger les dysfonctionnements ?

Les dysfonctionnements sont relatifs à la montée en charge du dispositif en 2013. Il y a eu un contexte extérieur qui a fait que nous n’avons pas été en capacité de répondre à toutes les demandes. Aujourd’hui, les retards de paiements sont en train d’être rattrapés. Notre site est en train d’évoluer pour devenir totalement stable et fiable. Par ailleurs, un organisme de contrôle sur la qualité des programmes sera mis en place, certains ne répondant pas vraiment à ce qu’on attend d’un programme de DPC. Concernant les déclarations publiques d’intérêt des membres de CSI, elles sont en ligne depuis quelques mois. Lorsqu’un membre de la CSI n’a pas rendu sa DPI alors il n’est pas autorisé à siéger.

Quelles mesures estimez-vous prioritaires ?

Pour moi, la mesure prioritaire doit porter sur le financement. Avec le budget en l’état, je ne vois pas comment on peut financer la formation de 100 % des professionnels de santé. Faudrait-il favoriser les formations répondant à des priorités de santé publique ? C’est au ministre de le déterminer.

Etes-vous favorable à une obligation triennale ?

Personnellement, je pense que l’obligation annuelle favorise davantage la dynamique de formation. Aujourd’hui, le principe même du DPC convainc un grand nombre de professionnels de santé. Pour preuve, en 2014, sur 16 419 pharmaciens devant suivre un programme de DPC, plus de 7 000 s’y sont déjà engagés. Cela est vrai pour la plupart des professions.

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