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© La rentrée 2015 sera moins chère qu’en 2014 pour les étudiants - © D. R.
Etudiants : la rentrée coûtera moins cher
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En septembre 2015, un étudiant devra débourser en moyenne 2 335,45 euros, soit 6,8 % de moins qu’à la rentrée 2014, souligne l’indicateur national du coût de la rentrée édité chaque année depuis 13 ans par la FAGE (Fédération des associations générales étudiantes).
Cette somme concerne les étudiants primo-entrants, décohabitants et non-boursiers. Elle représente les dépenses mensuelles correspondant aux frais de la vie courante, soit en moyenne 1 107,84 euros (+ 0,29 %), auxquelles s’ajoutent les dépenses spécifiques à la rentrée de 1 227,61 euros (- 12,39 %). A noter toutefois que la facture de rentrée s’élève à 1 280,58 euros en Ile-de-France et 1 208,01 euros en province. Sur ce point, un baromètre également publié ce lundi 17 août par l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) montre que le coût de la vie étudiante est – sans surprise – le plus élevé à Paris (1 124,33 euros par mois) et le moins élevé à Brest (679,95 euros), compte tenu essentiellement du prix du loyer.
Une faible inflation
La stagnation des frais de la vie courante s’explique pour la FAGE par la faible inflation, qui participe à maintenir à un niveau constant les coûts liés à l’alimentation et à la téléphonie. L’expérimentation de l’encadrement des loyers à Paris provoque une légère diminution du coût du logement étudiant, qui est le premier poste de dépense.
Le quart des étudiants sont salariés
En 2015, souligne la FAGE, le quart des étudiants vont exercer une activité rémunérée sans lien avec leur formation et souvent concurrente avec leurs études. « Les plus touchés sont les étudiants salariés issus d’une famille populaire dont les emplois, dépassant souvent 12 heures par semaine, nuisent incontestablement à leur réussite », souligne la FAGE.
Une enquête nationale menée auprès de 3256 étudiants en pharmacie a montré en mai dernier que la moitié d’entre eux, toutes années d’études confondues, exercent une activité rémunérée en parallèle de leur cursus universitaire. Pour plus de 60 % d’entre eux, cette activité rémunérée est liée à leurs études. Dans seulement 9 % des cas, cette activité salariée est vécue comme une contrainte par les étudiants en pharmacie.
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