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Envie de changer d’officine ?
Une bonne nouvelle : un peu moins d’un adjoint sur trois, qui a répondu à notre questionnaire, déclare avoir choisi son officine car il en apprécie le titulaire. Ce chiffre est aussi symptomatique d’une forme de paternalisme prévalant souvent à l’officine. Mais, de fait, n’est-il pas difficile de faire ce métier sans apprécier le titulaire, vu les conditions d’exercice ? Si les aspects pratiques (proximité, horaires) entrent bien évidemment en ligne de compte dans le choix de la pharmacie, l’affinité avec l’équipe est un facteur très motivant, plus que le salaire (16 %), ce qui apparaît un peu plus surprenant. Mais il est vrai qu’un adjoint sur cinq changerait prochainement d’officine pour un meilleur salaire. Cela étant, c’est la stabilité qui prévaut pour 43 % des adjoints.
Pensez-vous changer d’officine prochainement ?Quant aux autres, seraient-ils prêts à changer d’aire géographique ? Un quart d’entre eux répondent par la négative. Mais les titulaires, qui se plaignent très régulièrement via nos colonnes du manque de mobilité des adjoints, se réjouiront d’apprendre qu’un tiers des répondants seraient prêts à se délocaliser… pour un meilleur salaire ; un quart pour avoir plus de responsabilités ; mais seulement un sur huit pour aller au soleil (un sur cinq vise les départements et territoires d’outre-mer…) et un sur treize pour rejoindre la campagne. Plus classique, un sur dix souhaite se rapprocher de sa région d’origine. Surtout, 44 % des adjoints ayant répondu se délocaliseraient pour entrer dans le capital d’une officine ! Une proportion qui montre que c’est bien l’idée de l’installation qui fait encore courir une bonne partie des adjoints. Quant à l’étranger, il n’attire guère : 6,27 % se verraient bien quelque part dans l’Union européenne, 4,84 % en Amérique du Nord, 5,73 % sous d’autres cieux, quelle que soit la destination. Pourtant, notre article faisant état de la pénurie de pharmaciens aux Etats-Unis et des modalités pratiques pour y travailler (voir Le Moniteur n° 2528), vient de provoquer un afflux de demandes de renseignements (plusieurs centaines) auprès du cabinet chargé de ces formalités.
Témoignage
« L’état d’esprit des titulaires qui acceptent tout de l’Etat, de leurs clients… et l’attitude du Conseil de l’Ordre (il y a trente ans, quand j’ai eu mon diplôme, je n’étais pas obligée de payer une taxe (…) pour avoir le droit de travailler) font plus pour la pénurie de personnel que des salaires pas très attrayants. »
Marie-Martine, adjointe dans le Val-d’Oise
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