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Entre deux chaises

Publié le 31 mars 2017
Par Laurent Lefort
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Dépassé depuis belle lurette l’assistant, effacé l’adjoint, laissez entrer l’adjoint associé. Associé et salarié. Le beurre et l’argent du beurre en somme. Et une petite partie de la crémerie. Voici le résumé arbitraire du décret paru le 22 mars, qui permet aux pharmaciens adjoints d’entrer au capital des sociétés d’exercice libéral dans la limite de 10 %. Car oui, un adjoint se voit désormais offrir la possibilité d’investir. Dans l’officine dans laquelle il exerce… Ou une autre. Sur le papier, ce projet attendu depuis des lustres paraît formidable. Comment ne pas y voir un levier motivationnel de plus à l’heure où le métier réinvente ses fondamentaux ? Comment ne pas y voir l’opportunité d’accéder à de nouvelles compétences entrepreneuriales ? Que ceux qui éprouvent aujourd’hui une certaine lassitude à exercer leur métier considèrent avec attention cette possibilité offerte pour redonner du sens à leur quotidien professionnel. Vous trouvez cette vision un peu trop idéaliste ? Pas faux. La mise en pratique ne manquera pas de laisser plus perplexe sur l’intérêt financier et sur les risques juridiques si le temps se gâte.

Au fait, quel regard portez-vous sur cette ouverture du capital dont on vous parle depuis des semaines ? Exprimez votre audace ou votre réserve en répondant à notre enquête flash*. Nous saurons ainsi si vous comptez mettre le sujet sur un piédestal… ou le faire tomber de sa chaise.

* Sur le site et l’App : « L’ouverture du capital des SEL aux adjoints, à hauteur de 10 % maximum, est-elle une évolution dont vous allez vous emparer ? »

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