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… des dernières propositions de modification de la marge
Baisse de 40 centimes du forfait d’un côté, prime de 1 franc par boîte de générique vendue de l’autre, je n’aime pas beaucoup le principe de la carotte et du bâton car il n’est pas compatible avec l’exercice de notre métier. Dans mon officine, le générique a été assez bien accepté au début de la substitution mais, progressivement, un refus s’est installé. Je n’entends pas mécontenter ma clientèle dont le point de vue sur le générique est défendable, et ce n’est pas le franc promis par boîte vendue qui m’y obligera.
Martine Bureau, Paris (75)
Un franc de plus pour vendre du générique, c’est bien peu au regard des efforts à fournir. Nous perdons du temps sur des futilités au détriment des explications à donner aux patients sur la prise de leurs médicaments. Et malgré cela, on a le sentiment qu’ils ne nous croient pas. Les pouvoirs publics n’ont pas assez informé les gens et, pour les responsabiliser, il faudrait qu’ils soient pénalisés personnellement en cas de refus de la substitution. Quant à l’incitation à vendre du générique, la mesure envisagée est très individuelle et je ne crois pas qu’elle « boostera » la substitution. Cette orientation vers une politique du « chacun pour soi » laisse l’impression d’une profession peu soudée. Or, c’est collectivement qu’elle a le plus de chances de s’en sortir.
Murielle Dauchez, Biscarrosse-Plage (40)
Quelle que soit l’issue des négociations, nous n’aurons guère le choix ; nous serons obligés de nous adapter aux nouvelles règles du jeu afin de limiter la casse. Car, même en substituant avec la meilleure volonté du monde, le pharmacien ne parviendra pas à combler le manque à gagner lié à la baisse du forfait. Mais il est possible, parce que l’on touche un peu plus à son portefeuille, qu’il substitue davantage qu’il ne le fait actuellement. La libéralisation des remises, si elle est acceptée, ne fera que régler le problème juridique mais, sur le plan économique, il ne faudra pas attendre grand-chose. La marge de manoeuvre des laboratoires et des grossistes risque d’être très limitée si de leur côté également, ils doivent reverser des taxes à l’Etat.
Gilles Sezionale, Nice (06)
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