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Demain

Publié le 1 mai 2009
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Ce n’est pas parce que tout va mal qu’il n’y a rien à faire. Vous souhaitez vous installer, mais doutez de la conjoncture ? La chose est compréhensible. Mais la crainte et le doute toujours mauvais conseillers. Avez-vous remarqué comment, en temps de crise, certains créateurs et autres inventeurs ont des idées de génie ? En Inde, l’empire Tata lance la voiture la moins chère du monde, la Nano, au moment où l’industrie automobile mondiale s’essouffle, voire s’étouffe. Dans un autre registre, Einstein découvre en 1905 la théorie de la relativité et se heurte aux physiciens de l’époque, cramponnés à leurs propres références, et qu’il dérange. Ce n’est qu’en 1921 qu’il obtient un prix Nobel… pour l’effet photoélectrique et la nature discontinue de la lumière ! Rien à voir avec le sujet qui contribua tant à l’évolution de la physique. Tout le monde bien sûr ne peut se vanter de pareilles idées. Tout le monde en revanche n’est pas obligé de pleurer sur son sort. Et de s’en tenir là. Il est grand temps de faire le point : sur ce que nous voulons, sur ce que nous pouvons, sur la direction dans laquelle nous souhaitons aller. Et les moyens – objectifs et réels – dont nous disposons. Pour cela, c’est devant qu’il faut regarder. Même si ce que nous y voyons (ou croyons y voir) nous dérange. Bien souvent, c’est le passé qui nous retient et nous fait craindre le changement. Or, que nous le voulions ou non, le passé est derrière nous. Et si nous ne faisons rien maintenant, il ne faudra pas regretter, demain, que le changement nous ait échappé. Rien ne sert de se plaindre, il faut partir à temps…

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