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Comment faire pour… gérer son stock et sa trésorerie

Publié le 10 mars 2018
Par Francois Pouzaud
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1 Trouver le juste équilibre

Le stock ne doit être ni trop important, pour éviter de mobiliser inutilement de la trésorerie, ni trop bas, afin d’éviter les manquants (et l’insatisfaction de la clientèle) et de conserver une offre commerciale suffisante. Or la gestion du stock dépend de plusieurs facteurs, comme la performance des outils informatiques de l’officine, la politique d’achats du pharmacien et la situation de trésorerie de la pharmacie.

2Connaître et surveiller ses taux de rotation

On mesure la gestion du stock à son taux de rotation : plus ce taux est rapide, plus on estime que le stock est bien géré. Il y a en pratique trois rotations différentes pour les marchandises dans une officine : le remboursable qui tourne toutes les trois semaines en moyenne, les produits OTC qui tournent suivant la typologie des produits entre 90 et 120 jours et la parapharmacie qui, elle, tourne entre 120 et 180 jours. Un stock correctement géré a une rotation moyenne de 45 jours d’achats HT (durée un peu plus longue pour les pharmacies de centre commercial et un peu plus courte en officine rurale) ou quand il représente environ 10 % du CA HT.

L’expert-comptable doit alerter le pharmacien quand ses ratios se dégradent. La mise en place d’un tableau de bord alimenté régulièrement est un outil d’aide à la gestion indispensable.

3 Optimiser sa trésorerie

La gestion des achats et les délais de paiement imposés par la loi LME (en réduisant les délais de paiement légaux aux fournisseurs) influencent l’état des stocks. En principe, il ne faut jamais commander au-delà de ses propres rotations, ni au-delà de ses échéances de paiement. Le surrégime en achats (surstock) est dangereux pour la trésorerie.

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En termes de rentabilité, il vaut mieux gagner moins (de remises), mais plus vite. Dans ce domaine, de nombreux progrès ont été réalisés ces dernières années en commandant sur les plateformes de groupements, les centrales d’achats pharmaceutiques (CAP), ou auprès des grossistes (fil de l’eau, achats sur des short list avec des marges avantageuses). La trésorerie s’améliore sous l’effet conjugué de trois facteurs : quantité d’achats réduites, pas de périmés, délais de paiement longs. §