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Chargé de missions

Publié le 31 mai 2014
Par Laurent Lefort
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On a appris cette semaine que la France figurait à la troisième place européenne en termes de pouvoir d’attractivité pour les entreprises étrangères, selon le baromètre annuel réalisé par le très sérieux cabinet Ernst & Young. Sur la question plus spécifique de l’attractivité en matière de santé, on attend avec impatience le rapport rédigé à la demande des ministres des Affaires étrangères et de la Santé par Jean de Kervasdoué, professeur au non moins sérieux Conservatoire national des arts et métiers.

Plus concrètement, qu’en est-il du « pouvoir d’attraction » qu’exercent les pharmaciens sur leurs clients-patients ? Il suffit de lire les chiffres du sondage « Les Français et la pharmacie » divulgués par Giphar (lire p. 31) pour être rassuré : 97 % des Français trouvent le pharmacien compétent et professionnel, 95 % aimable et ayant le sens du contact. Inutile de nier le manque de visibilité économique à court et moyen terme, mais des professionnels qui ont trouvé de façon aussi évidente l’équilibre entre quotient intellectuel et quotient émotionnel, possèdent une richesse enviable. Et les Français ne s’y sont pas trompés, eux qui intuitivement ont déjà parfaitement compris – c’est parfois même à se demander s’ils ne l’ont pas compris avant les officinaux eux-mêmes – que le redimensionnement des rôles et missions des professionnels de santé allait en priorité revaloriser le métier de pharmacien.

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