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Autorité de la concurrence : prenez le temps de répondre à la consultation publique
C’est long mais cela peut en valoir la peine. L’Autorité de la concurrence a lancé une consultation publique sur la pharmacie d’officine (vente en ligne, nouvelles missions, publicité, monopole officinal, etc.). Les pharmaciens d’officine ont jusqu’au 18 novembre inclus pour répondre à un questionnaire de 45 minutes environ, rappelle la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) dans un courrier envoyé le 26 octobre.
Le syndicat y invite ses adhérents à « répondre à cette enquête pour y défendre les intérêts de la profession. »
Et en profite pour attirer l’attention sur les questions redondantes, « parfois pièges », qui pourraient conduire à se déclarer favorable à la détention du capital des officines par des personnes extérieures à la profession, à la dérégulation de la publicité, à la vente de médicaments en grande surface, etc.
Pour la FSPF, cela ne fait aucun doute, l’Autorité de la concurrence affiche clairement son positionnement en faveur de la dérégulation de la publicité, de la suppression du monopole officinal, avec pour conséquence la vente des médicaments en GMS et de l’ouverture du capital.
Rappelant son point de vue sur différents sujets faisant l’objet de l’enquête de l’Autorité de la concurrence, la FSPF insiste notamment sur les nouvelles missions en précisant que « les services proposés par le pharmacien dans le cadre de ses missions (soins de premier recours, décret « nouvelles missions », activités reconnues et rémunérées par la convention pharmaceutique) contribuent au dynamisme nécessaire au maintien de l’emploi existant et à son développement. Les pharmaciens d’officine peuvent être rémunérés pour les services non valorisés par l’assurance maladie à condition qu’ils fixent leur prix avec tact et mesure et en informent leurs patients/consommateurs. »
Quant à la publicité, les pharmacies d’officine « devraient pouvoir recourir aux comparateurs de prix et diffuser leur catalogue de prix sur leur site internet » vitrine » ». Toute adaptation des règles de publicité en faveur des officines « doit être économiquement soutenable par l’ensemble des officines sauf à vouloir favoriser les pharmacies aux moyens importants. Développer la publicité en officine introduit le risque de comparaison avec les pratiques de la grande distribution et à terme, l’ouverture du monopole officinal », poursuit le syndicat.
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