Aléas de la vie : comment se protéger, protéger ses proches et son officine ? 

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Aléas de la vie : comment se protéger, protéger ses proches et son officine ? 

Publié le 28 juin 2024
Par Oriane Raffin
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Les accidents de la vie, cela peut arriver à tout le monde. Si des dispositions n’ont pas été prises en amont, le titulaire peut mettre la viabilité de son officine en danger. Afin d’anticiper au mieux les aléas de la vie, l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a organisé jeudi 28 juin une visioconférence auprès de ses adhérents pour mieux les informer sur le sujet.

« A titre personnel, l’année dernière, j’ai pris la décision de tout remettre à plat suite à un décès brutal dans mon entourage, raconte Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). J’ai pris conscience que cela pouvait arriver à tout le monde, n’importe quand. Et me suis rendu compte que je n’étais pas bien protégé ». Il estime également que, comme lui, ses confrères manquent d’informations, en cas d’accident de la vie ou de difficultés économiques. Et nombre d’entre eux n’ont pas conscience des risques. « Je connais quelqu’un qui a dû déposer le bilan, parce que rien n’avait été préparé. Et dans ce cas, vos biens familiaux peuvent être saisis. »

Faire appel à des notaires et avocats

Lors de cette visioconférence, intitulée « Pharmacies en difficulté : regards croisés sur les outils au service de la protection du pharmacien », Maîtres Catherine Bousquet, avocate chez Fidal et Pierre Hertfelder, notaire associé chez Fidal Notaires ont fait le point sur les leviers qui peuvent être actionnés pour se protéger et protéger ses proches. Le premier conseil à retenir est de faire appel… à un notaire ou un avocat pour anticiper. Le second est d’anticiper dès la création ou la reprise d’une pharmacie, bien qu’il soit possible de remettre les choses à plat à tout moment. Dans tous les cas, « ces démarches méritent de se faire conseiller, poursuit Pierre-Olivier Variot. Certaines assurances peuvent coûter de l’argent, mais d’autres non ». Parfois, il suffit juste de désigner une personne ou un mandataire. Quoi qu’il en soit, il est important de maîtriser la situation. « Il faut que les choses soient clairement posées, les risques identifiés, pour que chacun en soit conscient. C’est très important de le faire », martèle Pierre-Olivier Variot.

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