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© L’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) demande notamment la légalisation et l’encadrement des rétrocessions - DR
Achats : les trois propositions de l’UDGPO
Dans un communiqué diffusé mardi 15 novembre, l’Union des groupements de pharmaciens d’officine (UDGPO) précise ses trois propositions concernant les achats, transmises aux syndicats de pharmaciens dans la perspective d’une réunion des représentants de l’officine (syndicats, Ordre, groupements, etc.) qui doit se tenir le 21 novembre prochain.
L’UDGPO veut d’abord « mettre fin aux hausses de prix sauvages des fournisseurs », qui « changent leurs tarifs en cours d’année, impactant la politique commerciale des groupements de façon plus ou moins déguisée ». Les hausses de tarifs fournisseurs qui en découlent sont quasiment toutes absorbées sur la marge des officines au bénéfice exclusif des industriels, estime l’UDGPO. « La DGCCRF devrait être saisi de cet état de fait et sanctionner ceux qui ne se conforment pas à la loi. »
Autre demande déjà exprimée, celle d’une légalisation et d’un encadrement des rétrocessions. « Les rétrocessions permettent aux pharmaciens, y compris ceux qui sont groupés, d’avoir une marge correcte avec des fournisseurs qui refusent pour l’instant de travailler avec des groupements », indique l’UDGPO. Selon elle, « en adaptant nos systèmes informatiques, la traçabilité des produits traités pourrait être d’une qualité au moins égale à celle des grossistes répartiteurs ».
De plus, en légalisant la rétrocession, les fournisseurs seraient dissuadés d’appliquer des conditions générales de vente différenciées, sachant qu’un système de contournement légal et opposable s’appliquerait à eux, ajoute ce collectif de groupements.
Troisième point sur lequel appuie l’UDGPO : les données de vente et d’achat de ses adhérents. « Plusieurs entreprises (LGO, GERS …) revendent ces données à nos fournisseurs, au point de vente et sans les anonymiser. De ce fait, ils se servent de nos données pour favoriser la partie adverse dans la relation commerciale. C’est proprement scandaleux et intolérable ».
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