Sérialisation : de l’hétérogénéité du rangement des commandes

© La sérialisation imposée par l’Europe - DR

Achat Réservé aux abonnés

Sérialisation : de l’hétérogénéité du rangement des commandes

Publié le 21 janvier 2019
Par Francois Pouzaud
Mettre en favori

Dans le but de préparer l’arrivée de la sérialisation en officine, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) a lancé une enquête auprès des pharmaciens d’officine afin de savoir comment et avec quel équipement ils contrôlent la réception des commandes. Près de 3000 pharmacies ont répondu en 3 jours, ce qui montre l’intérêt que la profession porte au sujet.
« Si un nombre significatif de pharmacies sont équipées du matériel nécessaire, un changement des pratiques, une évolution logicielle et un investissement matériel pour beaucoup sont encore nécessaires pour réaliser la désactivation au déballage », retire Philippe Besset, vice-président de la FSPF, comme enseignement principal de cette enquête 

Concernant les équipements proprement dits, 76,1 % des répondants ont un scanner 2 D au poste de réception des commandes de médicaments tandis que 12,7 % sont équipés d’un robot.  
A la réception des commandes, six pharmaciens sur dix (60,7 %) procèdent à un contrôle en scannant des boîtes de médicaments reçues au moyen d’un scan 2 D et en rajoutant la quantité de la ligne de commande. Un quart d’entre eux (25,4 %) contrôlent visuellement par rapport au bon de livraison et au bon de commande sur l’écran du logiciel de gestion officinale (LGO). 
Aux extrêmes, 12,5 % des pharmaciens s’astreignent à scanner chaque boîte de médicament reçue au moyen d’un scan 2 D et, à l’opposé, 7,2 %, moins rigoureux, ne contrôlent pas informatiquement mais par rapport au bon de commande papier. Enfin, 8,2 % réalisent le contrôle des commandes reçues grâce au logiciel de leur robot qui effectue automatiquement la comparaison avec les données du LGO.  

A la question « Vous arrive-t-il de retourner des boîtes de médicaments à votre fournisseur  au-delà de 10 jours après leur réception ? », 47,4 % des pharmaciens répondent « assez souvent », 41,1 % « jamais » et 11,6 % « souvent ».

Publicité