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L’ère des packagings intelligents

Publié le 24 février 2018
Par Matthieu Vandendriessche
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Le salon du packaging pharmaceutique Pharmapack qui s’est tenu début février à Paris est l’occasion de découvrir les dernières innovations en matière de conditionnement. Quelques pépites de créativité sont déjà commercialisées et dotées de belles perspectives de développement.

Le système doseur mélangeur CapOmix permet de faire des mélanges instantanés et à froid de produits comme du lait en poudre contenu dans une dosette unidose operculée et adaptée, selon un modèle similaire à Nespresso. Réutilisable, il se fixe sur différents récipients, comme des bouteilles, des biberons, des tubes ou même des verres. « A tout âge, on a besoin de faire des mélanges instantanés. Pour s’hydrater, se nourrir, se soigner, ses loisirs, ses déplacements, son jardin », explique Françoise Moreau, dirigeante de la société ArCapfi. Elle entrevoit des applications dans les domaines de la pharmacie, des produits phytosanitaires et la restauration…

L’autoinjecteur Onejet peut accueillir tout type de seringues préremplies. Motorisé, il est adapté à l’injection de molécules à haute viscosité, comme par exemple dans le cas de traitements de la polyarthrite rhumatoïde. Connecté, il offre un confort d’utilisation. « Le patient peut consulter son journal d’injections sur mobile et vérifier que son traitement a été administré conformément à la prescription initiale : heure, date d’injection, injection complète ou non », expliquent les responsables de Biocorp.

Ce dispositif consiste à placer sur le col d’un flacon des éléments déshydratants et/ou des absorbeurs d’oxygène, selon les besoins. La solution s’applique aux formulations sensibles à l’humidité. « Tout en permettant une distribution de comprimés contrôlée, ActiveGuard élimine la nécessité de sachets déshydratants et supprime le risque d’ingestion accidentelle », indique la société Log-Pharma Packaging.

Le service Diialog propose de détecter les difficultés du patient à l’administration de son traitement en autoinjection. Deux mesures sont réalisées : le temps pendant lequel le patient hésite avant l’injection une fois l’appareil préparé et la force de retrait du bouchon, qui peut conduire un patient à se blesser accidentellement avec l’aiguille lors de la préparation pour injection. Pour ce faire, l’injecteur est muni de rondelles d’enregistrement miniatures. Des algorithmes analysent ensuite ces résultats. Ce type de dispositif pourrait être utilisé pour d’autres types d’administration et pour des produits de diagnostic tels que les tests de grossesse, estime la société Cambridge Design Partnership.

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