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L’Autorité de la concurrence préconise de renforcer le rôle de « contre-pouvoir » des grossistes répartiteurs

L’Autorité de la concurrence préconise de renforcer le rôle de « contre-pouvoir » des grossistes répartiteurs

Publié le 19 décembre 2013
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Dans son avis rendu public le 19 décembre sur la distribution du médicament en ville, l’Autorité de la concurrence considère, s’agissant des médicaments non remboursables, «  qu’un renforcement du contre-pouvoir d’achat des intermédiaires de la distribution du médicament en ville serait de nature à permettre l’obtention de remises plus conséquentes, notamment sur les génériques et les médicaments non remboursables, lesquelles bénéficieraient par ailleurs à l’ensemble des officines, et en tout ou partie aux consommateurs. »

– « Les grossistes-répartiteurs ainsi que les structures de groupement d’achat (SRA et CAP) doivent pouvoir pleinement exercer un rôle de contre-pouvoir face aux laboratoires pharmaceutique, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », analyse l’Autorité.
« Il est important que le stade de gros puisse constituer le lieu d’un contre-pouvoir de marché à l’égard des fournisseurs, les laboratoires pharmaceutiques.  
Le rôle du grossiste-répartiteur apparaît, dans les conditions actuelles de la distribution du médicament, notamment remboursable, nécessaire à l’approvisionnement régulier et rapide du réseau officinal, dans le cadre d’obligations de service public. Dès lors, l’Autorité de la concurrence ne peut que constater ce rôle aujourd’hui décisif et souligner la relative faiblesse de sa rémunération, liée notamment aux difficultés qu’il rencontre pour distribuer à des prix compétitifs les médicaments d’automédication (les laboratoires favorisant la vente directe auprès des grosses officines). »
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Par ailleurs, l’Autorité a également mis en évidence « l’incapacité à se développer des structures de regroupement à l’achat (SRA) et centrales d’achat pharmaceutiques (CAP ), qui devaient favoriser les achats groupés des pharmacies de taille modeste ou isolées qui ne bénéficient pas, pour les médicaments d’automédication, des avantages commerciaux que les laboratoires accordent à des officines de grande taille dans le cadre de la vente directe. Il convient donc d’éliminer les obstacles au développement de ces structures nouvelles. »

Les importations parallèles peuvent être le moyen pour les officines d’obtenir de meilleurs prix, soit directement soit indirectement, pour l’Autorité de la concurrence : « Les importateurs de médicaments qui procèdent à des importations parallèles à l’intérieur de l’Union européenne, peuvent aussi contribuer à l’animation de la concurrence dans la mesure où les pharmaciens d’officine peuvent utiliser l’argument des prix moins élevés qu’ils obtiennent des importateurs pour négocier de meilleures conditions commerciales de leurs fournisseurs habituels. Les importateurs de médicaments doivent donc continuer à jouer ce rôle d’aiguillon tout en faisant en sorte que des tels mouvements de médicaments intra-européens ne remettent pas en cause la sécurité de l’approvisionnement des Etats membres, et notamment de la France. », conclut l’Autorité.









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