L’ANSM a annoncé lors du congrès de la Société française de dermatologie la restriction prochaine de la prescription de l’isotrétinoïne, antiacnéique per os, en raison de son risque tératogène important. La prescription initiale devrait donc être réservée aux dermatologues à partir de fin janvier. Le renouvellement ne sera en revanche pas restreint. Cette décision fait suite aux données de l’Assurance maladie montrant une persistance du risque de survenue de grossesse au cours d’un traitement par isotrétinoïne. En effet, dans l’échantillon de 1367 femmes âgées de 11 à 50 ans, seules 37% ont eu un test de grossesse (bêta-HCG plasmatique) dans les trois jours précédant l’instauration du traitement. De plus, au terme des 5 semaines suivant l’arrêt du traitement, il ressort que moins de 20% des femmes font un test de grossesse, comme l’AMM le recommande. Un feuillet de suivi à l’arrêt du traitement sera donc ajouté au carnet patiente.
L’ANSM prévoit également l’ajout d’une échelle ADRS permettant de détecter les troubles dépressifs chez l’adolescent dans le guide prescripteur. Le pharmacien peut donc lui aussi être attentif aux signes dépressifs chez ces jeunes patients traités par isotrétinoïne.
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