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Troubles de la déglutition : quels conseils donner pour faciliter la prise de médicaments ?
Chez certains patients à risque, la prise de médicaments peut provoquer une fausse route. Les solutions à proposer au comptoir, en accord avec le prescripteur.
Les troubles de la déglutition exposent à un risque de fausse route et peuvent entraîner des désordres nutritionnels et respiratoires importants, ainsi qu’un défaut d’adhésion thérapeutique pour les médicaments pris par voie orale. Il est nécessaire de les rechercher notamment auprès de patients les plus à risque : personnes âgées, atteintes de maladies neurologiques (accident vasculaire cérébral, sclérose en plaques, maladie d’Alzheimer, de Parkinson, etc.), sous radio- ou chimiothérapie, présentant des reflux gastro-œsophagiens, sous certains neuroleptiques. A l’officine, quelques solutions sont à proposer en accord avec le prescripteur : rechercher des formes galéniques adaptées (comprimé orodispersible, patch, suppositoire, éventuellement solution buvable), vérifier si l’ouverture des gélules, la découpe et le broyage avec un coupe comprimé ou un broyeur pour médicament est possible. L’observatoire des médicaments, des dispositifs médicaux et des innovations thérapeutiques (Omédit) Normandie et la Société française de pharmacie clinique (SFPC) proposent une liste de médicaments « écrasables » sur leurs sites. Si la molécule le permet, mélanger le comprimé réduit en morceaux avec un yaourt ou une compote et l’avaler de préférence en position assise, le dos droit relevé à 90°, la tête penchée en avant, le menton vers la poitrine. Si le médicament prescrit ne peut être écrasé, discuter d’un changement de spécialité qui autorise cette transformation.
Sources : hôpitaux universitaires de Genève, hug.ch ; liste des médicaments écrasables produite par l’Omédit Normandie en partenariat avec la SFPC, février 2024, omedit-normandie.fr.
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