Inflation : comment les commerces comptent-ils réduire leur facture énergétique ?

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Inflation : comment les commerces comptent-ils réduire leur facture énergétique ?

Publié le 1 septembre 2022
Par Peggy Cardin-Changizi et Audrey Chaussalet
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 Avec la guerre en Ukraine, l’explosion du coût de l’énergie et des risques de pénurie, la Première ministre, Elisabeth Borne, a appelé chaque entreprise à établir son propre plan de sobriété. Le Perifem, qui fédère l’ensemble des acteurs de la distribution dans le secteur alimentaire et du commerce spécialisé (E.Leclerc, Carrefour, Système U, Intermarché & Netto, Auchan, Casino, Franprix, Monoprix, Lidl, Picard…), autour des préoccupations d’environnement, d’énergie, de sécurité et d’innovation technologique, a publié le 18 juillet, un protocole commun pour baisser la consommation électrique des commerces. Alors que « la facture électrique représentait 30 % du résultat net des enseignes avant les récentes envolées des coûts de l’énergie, il est essentiel de réduire la facture énergétique et de se mobiliser ensemble pour éviter une répercussion trop importante sur les prix pour les consommateurs », reconnaît le Perifem. Pour ce faire, le protocole prévoit d’éteindre les enseignes lumineuses dès la fermeture du magasin. Mais, aussi, de systématiser la baisse d’intensité lumineuse et la température ambiante. Avant l’arrivée du public, par exemple, de diminuer l’éclairage de la surface de vente de 50 %. Et, en présence des clients, de baisser ce même niveau de 30 % sur les périodes critiques de consommation. Ce protocole incite également à fermer les portes extérieures lorsque le chauffage ou la climatisation est allumé, ou à couper le renouvellement de l’air la nuit. L’entrée en vigueur de ces mesures est attendue au plus tard pour le 15 octobre 2022, mais rien n’empêche les commerçants de les appliquer dès maintenant. A fortiori, les officines aussi !

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