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Financiarisation du milieu officinal : l’ouverture du capital des coopératives de pharmaciens est-elle envisageable ?
Les Amphis de l’officine qui se sont déroulés les 25 mars 2024, avaient pour thème « L‘indépendance de l’officine à travers le prisme des coopératives ». Une façon de mettre un coup de projecteur sur les coopératives de pharmaciens et sur les dangers qui guettent la profession.
Organisés par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), les Amphis de l’officine ont permis d’aborder la thématique de l’indépendance mais également celui de la financiarisation. La pharmacie est-elle à l’abri des fonds de pension ? Oui, parce que le capital des officines n’est pas ouvert à des non professionnels a rappelé Philippe Besset, président de la FSPF. Olivier Mercier, président du Directoire d’Interfimo, est cependant plus nuancé en rappelant que des fonds de pension sont entrés au capital de plusieurs groupements. Joffrey Blondel, directeur Gestion officinale de la coopérative Astera, a cependant souligné que la « financiarisation » par des obligations convertibles en actions concernait finalement peu d’opérations d’acquisition d’officines. Il n’en demeure pas moins que les pharmaciens doivent être très attentifs aux pactes d’associés qui peuvent porter atteinte à l’indépendance des titulaires.
Dans ce contexte, les coopératives représentent une alternative pour les pharmaciens avec des « transactions éthiques », comme le préconise Welcoop. Pierre Guillocheau , directeur général de Crédit Agricole Santé & Territoires, a également rappelé qu’il y a toujours des solutions pour financer une acquisition d’officine alors que les taux d’intérêt sont élevés. Pour autant, les coopératives ne sont peut-être pas à l’abri des financiers. Dominique Pautrat, président du Directoire de Welcoop, a confirmé que « Bercy a interrogé, au travers de la Fédération du commerce associé (FCA), les coopératives pour savoir quelles sont leurs positions sur l’ouverture du capital ». « On voit un peu le monstre en ce moment », a-t-il conclu.
Organisés par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), les Amphis de l’officine ont permis d’aborder la thématique de l’indépendance mais également celui de la financiarisation. La pharmacie est-elle à l’abri des fonds de pension ? Oui, parce que le capital des officines n’est pas ouvert à des non professionnels a rappelé Philippe Besset, président de la FSPF. Olivier Mercier, président du Directoire d’Interfimo, est cependant plus nuancé en rappelant que des fonds de pension sont entrés au capital de plusieurs groupements. Joffrey Blondel, directeur Gestion officinale de la coopérative Astera, a cependant souligné que la « financiarisation » par des obligations convertibles en actions concernait finalement peu d’opérations d’acquisition d’officines. Il n’en demeure pas moins que les pharmaciens doivent être très attentifs aux pactes d’associés qui peuvent porter atteinte à l’indépendance des titulaires.
Dans ce contexte, les coopératives représentent une alternative pour les pharmaciens avec des « transactions éthiques », comme le préconise Welcoop. Pierre Guillocheau , directeur général de Crédit Agricole Santé & Territoires, a également rappelé qu’il y a toujours des solutions pour financer une acquisition d’officine alors que les taux d’intérêt sont élevés. Pour autant, les coopératives ne sont peut-être pas à l’abri des financiers. Dominique Pautrat, président du Directoire de Welcoop, a confirmé que « Bercy a interrogé, au travers de la Fédération du commerce associé (FCA), les coopératives pour savoir quelles sont leurs positions sur l’ouverture du capital ». « On voit un peu le monstre en ce moment », a-t-il conclu.
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