- Accueil ›
- Conseils ›
- Maux du quotidien ›
- Covid-19 : le test salivaire, bientôt un nouveau moyen de dépistage ?

© covid-19, tests sérologiques, test salivaire, CNRS - Pixabay
Covid-19 : le test salivaire, bientôt un nouveau moyen de dépistage ?
Le laboratoire Sys2Diag à Montpellier (Hérault), dans lequel sont associés des chercheurs du CNRS, a élaboré un nouveau test salivaire dénommé EasyCov afin de détecter le Covid-19. Ce test se présente comme un complément dans les dispositifs de dépistage et pourrait être une façon express de détection en cas de reprise de l’épidémie en France.
Ce test présenterait plusieurs atouts : obtention de résultats rapides (en moins d’une heure), avec un prélèvement simplifié évitant les écouvillons éprouvants enfouis dans les fosses nasales. Il serait 4 à 5 fois moins cher qu’un test naso-pharyngé actuel avec une « fabrication 100 % française » et bien plus accessible grâce à sa facilité d’utilisation.
Que dose-t-on ? L’ARN du virus en collectant quelques gouttes de salive. Un inconvénient est à souligner : la quantité d’ARN viral est moindre dans la salive.
Sur quelle méthode ? EasyCov se fonde sur la technique RT-LAMP. Contrairement à la RT-PCR réalisé à partir d’un prélèvement rhino-pharyngé qui nécessite de nombreuses étapes à différentes températures, la RT-LAMP utilise un tube unique en amplifiant l’ARN viral afin de révéler ou non sa présence dans un échantillon salivaire chauffé à 65° C. La lecture du résultat se fait grâce à un réactif coloré : si la couleur orange apparaît le test est négatif au Covid-19, si c’est jaune le test est positif.
Selon le CNRS, on obtient peu de faux-positifs (spécificité de 95,7 %) et un peu moins de 30 % de faux-négatifs (sensibilité de 72,7 %).
En attendant une homologation, l’Académie nationale de médecine recommande son utilisation en complément d’un prélèvement rhino-pharyngé suivi d’une PCR.
Une éventuelle utilisation par les médecins de ville pourrait être envisagée.
- Rougeole : alerte au Maroc, vigilance en France
- Entorse de cheville : strapping ou orthèse ?
- Alerte aux méningites : vérifiez le statut vaccinal des patients
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Que risque-t-on à consommer une pomme de terre dont la peau est verte ?
