Coupures d’électricité : pas de passe-droit pour ma pharma

« Les pharmacies ne sont pas exclues pour le moment du dispositif sur les coupures de courant », a annoncé, en conférence de presse, vendredi 14 octobre, Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Les pharmacies sont logées à la même enseigne que les répartiteurs, les hôpitaux, les Ehapd…, et sont donc obligées d’être équipées d’un groupe électrogène. « Notre seule obligation est de suivre les protocoles définis avec les agences régionales de santé (ARS) en cas de rupture de la chaîne du froid », rappelle le président de l’USPO qui entend faire valoir au ministère de la Santé que la pharmacie n’a pas à se doter d’un tel équipement, et réitérer sa demande d’exclure le réseau officinal de toute opération de délestage électrique. Et d’avancer pour argument : « Les laboratoires pharmaceutiques commercialisant des vaccins contre le Covid-19 n’ont aucune d’étude d’impact de coupures itératives d’électricité et donc sur le maintien de l’activité de ces vaccins », souligne-t-il.

De son coté, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) n’a plus d’espoir pour une exemption. « La DGS (Direction générale de la santé, NdlR) est en train de préparer des bonnes pratiques pour les réfrigérateurs en cas de délestage », fait-il savoir au Moniteur des pharmacies.