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Prochaine convention pharmaceutique : ce qui attend les officinaux
Les syndicats pharmaceutiques ont pris connaissance lors du week-end de La Toussaint de la lettre de cadrage de la prochaine convention pharmaceutique adressée par Olivier Véran, ministre de la Santé, à Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam). Prévention (sevrage tabagique, grossesse…), dépistage, pérennité économique de la dispensation (honoraires, biosimilaires…), accès aux soins pour tous, parcours de soins ville-hôpital, accompagnement des patients dans le bon usage, le numérique… : aucun des dossiers portés ces derniers mois par les syndicats ne manquent à l’appel.
Dans cette lettre de cadrage dont nous avons eu copie, Olivier Véran souhaite que la négociation « puisse aboutir à une convention ambitieuse reconnaissant au pharmacien le rôle majeur qu’il joue en tant qu’acteur de santé publique, en particulier dans les zones de tensions de l’offre de soins et marquées par de fortes inégalités de santé. » Soulignant le rôle du pharmacien en tant qu’acteur du soin de premier recours agissant dès à présent dans le cadre d’exercices coordonnés, le ministre de la Santé souhaite que la négociation soit « l’occasion de passer à l’échelle en matière d’intégration du pharmacien dans les dispositifs de coordination entre professionnels de santé… » et, au regard des progrès substantiels réalisés pendant la crise sanitaire, qu’il y ait un ancrage élargi dans la convention de la participation du pharmacien à des actions de prévention, de dépistage et de vaccination, dès lors qu’un intérêt de santé publique existe.
Un bémol : la dispensation à l’unité
La lettre de cadrage évoque également la prise en compte des enjeux environnementaux et la dispensation à l’unité (prévue par la loi antigaspillage sur l’économie circulaire), qu’il s’agisse des médicaments ou des dispositifs médicaux, avec une attention particulière à porter sur la classe des antibiotiques dont la dispensation à l’unité pourrait débuter à partir de janvier 2022, et sur la délivrance des conditionnements trimestriels. La dispensation à l’unité est le seul point sur lequel l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) émet de fortes réserves car, selon elle, « elle affranchirait les industriels et les prescripteurs des recommandations thérapeutiques en vigueur et ajouterait des tâches logistiques aux pharmacies. »
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