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© Getty Images
Conflit en Ukraine : ces officinaux confrontés à des demandes de comprimés d’iode
Quelques jours après le déclenchement du conflit en Ukraine, le président russe Vladimir Poutine a laissé entrevoir la menace du recours à l’arme nucléaire. Il n’en fallait pas moins pour susciter des demandes de comprimés d’iode au comptoir d’officines. Du fait d’un risque négligeable en temps ordinaire, celles qui ne sont pas situées à proximité de centrales nucléaires ne disposent pas de ces comprimés. Il en va autrement dans les zones situées à proximité des 18 réacteurs nucléaires positionnés sur le territoire français. Les populations sont sensibilisées à ce risque et les pharmacies impliquées dans les campagnes préventives de distribution de comprimés d’iode. La distribution se poursuit au fil de l’eau depuis celle menée en 2019 auprès des habitants installés jusqu’à 20 km d’une centrale nucléaire. Au-delà de ce périmètre, il est possible de se procurer des comprimés d’iode sans prescription médicale et en les payant.
« Cela a commencé samedi dernier et c’est un peu plus chaque jour, au comptoir ou par téléphone », témoigne-t-on dans l’une des pharmacies de Thionville, qui a recensé une vingtaine de demandes. Cette ville de Moselle est située à proximité du site nucléaire de Cattenom.
A Pierrelatte, dans la Drôme, une dizaine de demandes ont surgi depuis la semaine dernière à la pharmacie de la Croix d’Or. Il n’y a pas d’emballement de la part de la population proche de la centrale du Tricastin. « Ce sont surtout les nouveaux arrivants qui viennent chercher les comprimés qu’ils n’avaient pas », indique-t-on dans cette officine qui vient tout de même de repasser commande auprès de son grossiste en prévision d’une demande accrue.
A la pharmacie du Port, à Lagnieu (Ain), à proximité de la centrale de Bugey, une poignée d’appels ont concerné ces derniers jours des comprimés d’iode, sans pouvoir les attribuer à une angoisse liée à la crise ukrainienne. Un stock est de toute façon disponible. Quelques dizaines de boîtes sont également conservées à la pharmacie du Pouyalet, à Pauillac (Gironde) et à la pharmacie de l’Europe à Chooz (Ardennes), proches d’un réacteur nucléaire et où aucune demande n’a été formulée à ce jour.
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