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![Audrey Lecoq, gérante associée de Pharmazon : « Notre campagne de communication sur les chaînes de France Télévisions n’a qu’un seul objectif : défendre les pharmacies françaises ! »](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2021/11/87fb82fb3a36f17ebe9ab5f3d27a9.jpg)
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Audrey Lecoq, gérante associée de Pharmazon : « Notre campagne de communication sur les chaînes de France Télévisions n’a qu’un seul objectif : défendre les pharmacies françaises ! »
Du 8 au 31 décembre 2021, la plateforme en ligne Pharmazon lancée en octobre 2021 va diffuser un spot sur les chaînes de France Télévisions pour défendre les pharmacies françaises face à leurs concurrentes européennes. Cette campagne de communication fait suite à la décision de la Cour d’appel de Paris du 17 septembre, opposant notamment l’UDGPO et l’Association française des pharmacies en ligne (AFPL) à la société néerlandaise Shop-Apotheke. En effet, cette décision valide la légalité de la campagne de publicité de Shop-Apotheke, alors que les sites de vente en ligne français, soumis à la législation de notre pays, n’ont pas le droit de faire de même, notamment sur les médicaments. Une concurrence déloyale qui a fait bondir plusieurs organisations syndicales (FSPF, USPO, UDGPO et Fédergy), mais qui jusque-là a laissé de marbre l’Etat français. Rappelons qu’une notification de l’Etat sur l’arrêté de l’article L. 5 121-5 du code de la santé publique suffirait à mettre fin à cette situation paradoxale et pénalisante pour les e-pharmacies françaises. Le point avec Audrey Lecoq, gérante associée de Pharmazon.
Quel est le message de votre campagne télévisée ?
Audrey Lecoq : Avec cette campagne de communication, nous voulons faire comprendre aux consommateurs le danger de cette loi européenne, qui ne permet pas aux e-pharmacies françaises de faire de la publicité au même titre que les e-pharmacies européennes. D’ailleurs, notre spot d’une durée de 20 secondes, identifie clairement l’article de la Cour d’appel de Paris qui permet cette situation. Le message est clair et imaginé. L’idée est de faire comprendre aux consommateurs qu’il est important de bien choisir l’endroit où ils commandent, pour préserver notre maillage officinal (près de 21 000 pharmacies en France, NdlR).
Comment les consommateurs peuvent-ils voir la différence entre une plateforme de vente en ligne française et une concurrente européenne ?
A.L. : Notre spot respecte la réglementation française et n’a qu’un seul objectif : défendre les pharmacies françaises et verrouiller le marché français. En France, il y a trop de petits sites en ligne de pharmacies, ce qui rend la lisibilité compliquée et ne favorise pas un référencement optimal sur le web.
Comment avez-vous pu financer une campagne de communication télévisée ? Le groupe Cegedim, qui est actionnaire de Pharmazon depuis septembre 2019, a-t-il aidé à son financement ?
A.L. : C’est vrai qu’une telle campagne représente un énorme budget. Nous avons pu investir dans cette campagne télévisée grâce à l’activité de notre structure de regroupement à l’achat (SRA), qui compte maintenant des pharmacies adhérentes sur tout le territoire. Quant au groupe Cegedim, il nous a permis de lancer la plateforme grand public pour justement permettre aux officines de disposer d’un site, avec un nombre important de références, 100 % automatisé pour les commandes et qui gère toute la logistique.
Votre campagne de communication débutera le 8 décembre prochain. Mais si, entre-temps, le gouvernement français notifie, aura-t-elle encore un sens ?
A.L. : Le jugement a été rendu le 17 septembre et, depuis cette date, l’Etat n’a pas réagi. Je ne pense pas que l’Etat va notifier. Alors, en attendant, vaut-il mieux se défendre en lançant une campagne de communication ou compter les parts de marché perdues par les pharmacies françaises ?
Propos recueillis par Magali Clausener
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