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© relocalisation, souveraineté nationale, paracétamol, Sanofi - Pixabay
Relocalisation du médicament : le coup d’envoi est donné
C’est ce que l’on appelle battre le fer tant qu’il est encore chaud. Deux jours après la visite du président Emmanuel Macron sur le site de Sanofi-Pasteur à Marcy l’Étoile (Rhône), la stratégie pour relocaliser les industries de santé en France commence à se dessiner. Olivier Véran, ministre de la Santé, et Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d'État auprès du ministre de l'Economie et des Finances, ont ainsi annoncé ce jeudi 18 juin que 78 millions d’euros ont d’ores et déjà été débloqués afin de soutenir six projets collaboratifs français de recherche et de développement de solutions thérapeutiques contre le Covid-19.
Le gouvernement a également publié ce jeudi un Appel à manifestation d’intérêt (AMI) doté de 120 millions d’euros financés dans le cadre du Programme d'investissements d’avenir (PIA) afin d’identifier les projets d’investissements qui permettront d’accroitre la production française de médicaments impliqués dans la prise en charge des patients atteints du Covid-19.
Et ce n’est pas fini puisque le ministre de la Santé et la secrétaire d'État ont également indiqué que le Comité stratégique de filière (CSF) allait travailler sur un plan d’actions visant à recenser les projets industriels susceptibles de faire l'objet d’une relocalisation en France. En citant comme premier exemple les travaux engagés par Seqens, Upsa et Sanofi pour que, d'ici trois ans, la France soit en mesure de contrôler sur son territoire, l’ensemble de la chaine de production du paracétamol.
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