- Accueil ›
- Profession ›
- Socioprofessionnel ›
- La variole du singe pourrait être qualifiée d’urgence de santé publique par l’OMS

© Getty Images
La variole du singe pourrait être qualifiée d’urgence de santé publique par l’OMS
Une baisse du nombre de cas en mai 2023 avait poussé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à lever son alerte mondiale. Une nouvelle flambée dans certains pays d’Afrique pourrait conduire l’Institution à requalifier d’urgence de santé publique internationale l’épidémie en cours.
Presque inconnue du grand public avant 2022, la variole du singe (Monkeypox, Mpox) fait à nouveau parler d’elle. En cause, la poussée épidémique en République démocratique du Congo (RDC) et l’identification d’une nouvelle souche plus mortelle du virus (au 20 juillet, le pays comptabilisait 11 000 cas suspects dont 450 morts). La propagation du virus à d’autres pays (Rwanda, Ouganda, Kenya, Burundi et Côte d’Ivoire) est considérée comme un facteur inquiétant pour la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) qui a appelé lundi les pays à « éduquer leurs citoyens sur la façon de se protéger et de prévenir le développement du Mpox ».
Une transmission interhumaine
Pour rappel, la variole du singe est une maladie infectieuse virale rare causée par le monkeypoxvirus du genre Orthopoxvirus. Il s’agit d’une zoonose transmise à l’homme par des rongeurs sauvages (écureuils, rats) ou des primates (singes) lors d’un contact direct par morsure ou griffure d’animaux infectés ou par la consommation de viande de brousse insuffisamment cuite.
La transmission interhumaine est également possible à l’occasion d’un contact prolongé en face à face par des gouttelettes respiratoires ou par contact direct avec une personne infectée, à travers les fluides corporels, les lésions cutanées de la maladie ou les muqueuses internes comme la bouche, ainsi que par des objets que le malade a contaminés, comme des vêtements ou du linge de lit.
Eruptions, fièvre et septicémie
L’infection peut provoquer une éruption vésiculeuse généralement localisée au niveau du visage, de la zone ano-génitale, des paumes des mains et des plantes des pieds. Cette éruption peut s’accompagner de fièvre, de maux de tête, des courbatures et d’asthénie. La maladie guérit le plus souvent spontanément, au bout de 2 à 3 semaines. Des complications (surinfections cutanées, septicémie, encéphalite, ou atteintes cornéennes) peuvent néanmoins survenir et mener à des formes graves de la maladie. Dans le contexte de l’épidémie mondiale en 2022, la létalité était d’environ 0,03 %.
- Fraudes : les pharmaciens numéro 2 sur le podium de l’Assurance maladie
- Salaires en officine : l’accord signé le 18 mars entérine une hausse de 1,1 %
- Baisse de 1,85 % pour les honoraires de dispensation, une première dans l’histoire de l’officine
- Accès aux études de pharmacie : une nouvelle passerelle possible dès le bac +3
- Infirmier, pharmacien, médecin : la grande redistribution des rôles
- Marketing olfactif : une stratégie invisible mais redoutable
- Qinlock, antitumoral gastro-intestinal de quatrième ligne
- Qu’est-ce que le dispositif « Mission : retrouve ton cap » ?
- Expérimentation des substituts nicotiniques : la mèche est (enfin) allumée
- Quétiapine, territoires fragiles, biosimilaires… stop aux blocages des dossiers !