- Accueil ›
- Business ›
- Retail ›
- E-commerce ›
- La future plateforme en ligne Ma pharmacie en France cybersquattée par Livmed’s
La future plateforme en ligne Ma pharmacie en France cybersquattée par Livmed’s
Ma pharmacie en France, le portail de vente en ligne de médicaments porté par Federgy et dont le lancement est prévu début 2025, est victime de “cybersquatting” : la start-up Livmed’s a en effet déposé le nom de domaine MaPharmacieEnFrance.fr ainsi que plusieurs variations de ce nom.
Ma pharmacie en France, le projet de plateforme de vente en ligne de médicaments piloté par Federgy et qui mobilise l’ensemble de la profession, doit faire face à une situation épineuse : Livmed’s, la start-up spécialisée dans la livraison de médicaments, a enregistré plusieurs noms de domaine Internet comportant le nom “Ma pharmacie en France”.
Les syndicats tentent de récupérer le nom de domaine
Selon Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), des discussions sont en cours avec les dirigeants de la start-up pour récupérer l’usage des noms de domaine. Pour Alain Grollaud, président de Federgy, cette affaire est un « épiphénomène » : « Le plus important, c’est qu’une société par actions simplifiées (SAS) a été créée par Federgy et qu’elle s’appelle Ma pharmacie en France. Pour ce qui est du nom que portera le portail Internet, il est toujours à l’étude. Que ce soit Ma pharmacie en France ou autre, nous avons le temps, d’ici au lancement en janvier 2025, de choisir le meilleur nom pour notre plateforme. »
Pour Livmed’s, le dépôt de ces noms de domaine est un « pied de nez » contre un projet que la start-up juge « peu sérieux. » « Nous avons découvert que Federgy lançait une offre concurrente que nous estimons être une copie de la nôtre, explique Philippe Moreau-Chevrolet, porte-parole de Livmed’s. Nous leur avions exposé notre modèle et voulions mettre notre outil à leur disposition, ce qu’ils ont refusé. Nous leur réitérons aujourd’hui notre offre de travailler ensemble dans les conditions qu’ils souhaitent pour développer un outil commun à la profession.