Infections invasives à méningocoques : nouvelles recommandations vaccinales

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Infections invasives à méningocoques : nouvelles recommandations vaccinales

Publié le 27 mars 2024
Par Yolande Gauthier
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Les infections invasives à méningocoques sont en recrudescence en France depuis 2022. C’est pourquoi la Haute Autorité de santé (HAS) annonce ce jour actualiser la stratégie de vaccination contre les méningocoques A, C, W, Y et B.

Le nombre de cas d’infections invasives à méningocoques (IIM) a bondi de 72 % entre 2022 et 2023. Sur les 560 cas déclarés, 44 % étaient liés au sérogroupe B, 29 % au sérogroupe W et 24 % au sérogroupe Y.

Dans ce contexte, la HAS recommande de remplacer, chez tous les nourrissons de moins de 1 an, la vaccination obligatoire dirigée contre le seul sérogroupe C (Neisvac) par une vaccination obligatoire tétravalente (Nimenrix), selon un schéma à 2 doses : primovaccination à l’âge de 6 mois et rappel à l’âge de 12 mois. La première dose de Nimenrix à 6 mois au lieu de 5 permet de conserver un schéma vaccinal complet réduit à 2 doses dans la première année de vie. « Une vaccination initiée avec un vaccin monovalent C chez les nourrissons peut être poursuivie avec un vaccin méningococcique tétravalent ACWY » précise la HAS, qui ne recommande pas la mise en place d’un rattrapage de la vaccination ACWY chez les enfants de plus d’un an.

La vaccination tétravalente est par contre préconisée chez tous les adolescents, indépendamment de leur statut vaccinal, avec une dose de Nimenrix, Menquadfi ou Menveo entre 11 et 14 ans. La HAS recommande également « la mise en place à l’échelle nationale d’un rattrapage vaccinal chez les 15-24 ans », où l’incidence actuelle est élevée.

En l’état actuel des choses, la vaccination dirigée contre le sérogroupe B n’a pas lieu d’être élargie à tous les adolescents. Mais elle devrait, estime la HAS, pouvoir être remboursée à toutes les personnes âgées de 15 à 24 ans qui souhaiteraient se faire vacciner. Et être rendue obligatoire chez tous les nourrissons avec une dose de Bexsero à 3 mois et à 5 mois puis rappel à 12 mois.

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Le nombre de cas d’infections invasives à méningocoques (IIM) a bondi de 72 % entre 2022 et 2023. Sur les 560 cas déclarés, 44 % étaient liés au sérogroupe B, 29 % au sérogroupe W et 24 % au sérogroupe Y.

Dans ce contexte, la HAS recommande de remplacer, chez tous les nourrissons de moins de 1 an, la vaccination obligatoire dirigée contre le seul sérogroupe C (Neisvac) par une vaccination obligatoire tétravalente (Nimenrix), selon un schéma à 2 doses : primovaccination à l’âge de 6 mois et rappel à l’âge de 12 mois. La première dose de Nimenrix à 6 mois au lieu de 5 permet de conserver un schéma vaccinal complet réduit à 2 doses dans la première année de vie. « Une vaccination initiée avec un vaccin monovalent C chez les nourrissons peut être poursuivie avec un vaccin méningococcique tétravalent ACWY » précise la HAS, qui ne recommande pas la mise en place d’un rattrapage de la vaccination ACWY chez les enfants de plus d’un an.

La vaccination tétravalente est par contre préconisée chez tous les adolescents, indépendamment de leur statut vaccinal, avec une dose de Nimenrix, Menquadfi ou Menveo entre 11 et 14 ans. La HAS recommande également « la mise en place à l’échelle nationale d’un rattrapage vaccinal chez les 15-24 ans », où l’incidence actuelle est élevée.

En l’état actuel des choses, la vaccination dirigée contre le sérogroupe B n’a pas lieu d’être élargie à tous les adolescents. Mais elle devrait, estime la HAS, pouvoir être remboursée à toutes les personnes âgées de 15 à 24 ans qui souhaiteraient se faire vacciner. Et être rendue obligatoire chez tous les nourrissons avec une dose de Bexsero à 3 mois et à 5 mois puis rappel à 12 mois.