Chenilles processionnaires : des conseils qui ne donnent pas d’urticaire

Publié le 28 avril 2022
Par Marianne Maugez

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Après la chenille processionnaire du pin, que l’on croise majoritairement entre janvier et avril, voici la saison de la chenille processionnaire du chêne. S’il peut être amusant de les observer se déplacer en file indienne, mieux vaut s’éloigner de ces insectes aux poils urticants particulièrement nocifs.

Les processionnaires du pin (Thaumetopoea pityocampa) et du chêne (Thaumetopoea processionea) sont des insectes qui, au stade chenille, sont recouverts de poils urticants nuisibles pour l’homme et les animaux. En effet, ces poils microscopiques volatiles peuvent être à l’origine de réactions inflammatoires sur la peau (rougeurs, démangeaisons, douleur, œdème cutané, urticaire, petites cloques), les yeux (conjonctivite, larmoiements) ou les voies respiratoires (toux, gêne respiratoire).

Pour éviter tout contact avec ces poils urticants, il est recommandé de porter des vêtements protecteurs (manches et pantalon longs, chapeau voire lunettes) en cas de promenade en forêt. Si un nid de chenilles se trouve dans un arbre du jardin, mieux vaut ne pas faire sécher le linge en extérieur surtout par temps venteux, et il est conseillé de laver soigneusement les fruits et les légumes du jardin.

En cas de doute quant à une exposition aux poils de chenille, changer de vêtements (si possible les manipuler avec des gants) et les laver à la température la plus élevée possible. Prendre une douche et se laver abondamment à l’eau et au savon, éventuellement utiliser un ruban adhésif pour décoller les poils urticants de la peau.

En cas de symptômes graves (vomissements, malaise, vertiges, difficultés à déglutir, difficultés respiratoires, atteinte sévère des yeux), contacter les services d’urgences.

Douleur Œdème Conjonctivite

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