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Traitement de l’hépatite C chronique : risque d’insuffisance hépatique sévère
La Food and drug administration (FDA), agence américaine du médicament, alerte sur la survenue aux Etats-Unis de rares cas de décompensations ou d’insuffisances hépatiques sévères chez des patients traités par certains antiviraux d’action directe contre l’hépatite C : Maviret (glécaprevir, pibrentasvir), Zepatier (elbasvir, grazoprevir) ou Vosevi (sofosbuvir, velpatasvir, voxilaprévir). 63 cas ont été recensés, certains ayant entrainé une insuffisance hépatique ou un décès, note la FDA, qui estime à 72 000 le nombre de patients ayant utilisé ces trois médicaments en 2018. Dans la plupart des cas, les patients souffraient d’une insuffisance hépatique modérée ou sévère, et n’auraient pas dû recevoir ces traitements. D’autres patients présentaient des facteurs de risque tels que le cancer du foie, l’abus d’alcool ou des pathologies graves liées à des problèmes de foie. « Ces facteurs peuvent avoir contribué à une aggravation clinique de la fonction hépatique ou à une insuffisance hépatique au cours du traitement par ces médicaments contre l’hépatite C », précise l’agence américaine.
Dans la majorité des cas, les troubles hépatiques sont apparus dans les quatre premières semaines de traitement. Pour la plupart des patients, les symptômes disparaissaient ou les troubles s’amélioraient après arrêt du traitement. « Ces médicaments ont été largement utilisés et sont sûrs et efficaces chez les patients ne présentant aucune insuffisance hépatique ou une insuffisance hépatique légère », rassure la FDA.
En France, Maviret et Zepatier sont contre-indiqués en cas d’insuffisance hépatique modérée ou sévère. Depuis mai 2019, Maviret peut être prescrit par tout médecin.
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