Androcur et génériques : une IRM pour tous les nouveaux patients

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Androcur et génériques : une IRM pour tous les nouveaux patients

Publié le 8 octobre 2018
Par Yolande Gauthier
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L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient de publier ses recommandations pour la surveillance des patients traités par Androcur et génériques (acétate de cyprotérone), dans le cadre du risque de méningiome (voir nos actualités du 28 août et du 20 septembre 2018).

Une imagerie cérébrale par IRM doit être réalisée en début de traitement pour tous les patients. Cet examen aura lieu avant même le début du traitement pour les hommes prenant Androcur pour un cancer de la prostate, afin de s’assurer de l’absence de méningiome.

L’IRM sera renouvelée après 5 ans de traitement, puis tous les 2 ans si elle est normale à 5 ans. Le traitement doit être définitivement arrêté en cas de découverte d’un méningiome, et un avis neurochirurgical sera pris.

Les médecins sont invités à contacter leur patients prenant actuellement de l’acétate de cyprotérone pour réévaluer la nécessité de poursuivre le traitement et, si tel est le cas, envisager un contrôle par IRM.

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L’ANSM annonce la prochaine mise à disposition d’un document d’information pour les patients.