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- Vepeside Etoposide
La présentation pour la voie orale de la spécialité anticancéreuse Vepeside sort de la réserve hospitalière. Composé d’étoposide, un dérivé semi-synthétique de la podophyllotoxine, Vepeside inhibe l’entrée en mitose des cellules tumorales grâce à une action sur la topo-isomérase II et se présente sous forme de capsules dosées à 50 mg. La forme injectable dosée à 100 mg demeure à l’hôpital. Vepeside s’utilise surtout en association dans le cadre de protocoles de polychimiothérapie : en particulier dans les carcinomes embryonnaires du testicule, les cancers bronchiques à petites cellules, les choriocarcinomes placentaires, les cancers du sein antérieurement traités, les lymphomes malins hodgkiniens et non hodgkiniens, les leucémies aiguës (traitement d’induction de la rémission complète des formes en rechute, en traitement d’entretien, parfois, de la rémission complète). De par sa composition et ses indications, Vepeside se rapproche de Celltop, capsules dosées à 25 mg et à 50 mg, disponible à l’officine depuis l’été 2007. La délivrance à l’officine nécessite la présentation d’une ordonnance hospitalière. Seuls les spécialistes en oncologie ou en hématologie, et les médecins compétents en cancérologie peuvent prescrire Vepeside. Ce médicament nécessite une surveillance particulière, notamment une surveillance médicale stricte et des bilans sanguins hebdomadaires.
Trois associations à éviter
Vepeside ne doit pas être prescrit à une femme enceinte ou qui allaite. Un patient sous traitement ne doit pas être vacciné contre la fièvre jaune (association contre-indiquée) ou avec un vaccin vivant atténué (association déconseillée), en raison d’un risque de maladie vaccinale généralisée. Vepeside est aussi déconseillé avec la phénytoïne (risque de convulsions et/ou d’une majoration de la toxicité du cytotoxique). Les contrôles de l’INR doivent être plus fréquents en cas de traitement concomitant par un anticoagulant. L’étoposide peut engendrer des leucopénies, des réactions anaphylactiques (occasionnelles), des nausées et des vomissements (un tiers des patients), une alopécie (réversible, inconstante).
→ La posologie : les doses d’étoposide administré par voie orale varient de 100 à 300 mg/m2/24 heures durant un à trois jours. Dans le cadre d’une administration orale prolongée, les doses d’étoposide sont plus faibles : 50 mg/m2/24 heures en une prise pendant 21 jours par mois ou en continu. Une réduction des doses est recommandée en cas d’insuffisance rénale ou en cas de signes d’intolérance au traitement. Les capsules s’avalent indifféremment au cours ou en dehors d’un repas.
FICHE TECHNIQUE
Etoposide 50 mg pour une capsule.→ Boîte de 5 capsules, 52,60 €, AMM : 392 562.6.
→ Boîte de 10 capsules, 99,98 €, AMM : 392 560.3.
→ Boîte de 30 capsules, 282,12 €, AMM : 392 559.5.Liste I, remb. SS à 100 %, code ATC : L01CB01.
Prescription hospitalière. Prescription restreinte. Surveillance particulière pendant le traitement.
REPERES
→ Pas d’avis de la Commission de la Transparence. Pas de données sur le SMR, l’ASMR.
→ Population cible extrapolée à partir de l’avis sur Celltop : 130 à 260 cas de carcinomes embryonnaires du testicule, 4 160 à 5 550 cancers bronchiques à petites cellules, 20 choriocarcinomes, 2 600 leucémies aiguës.
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