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Face aux critiques de l’USPO, la Répartition montre son étonnement

Publié le 27 février 2010
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Après la salve de critiques lancée par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) la semaine dernière à l’égard des grossistes-répartiteurs (voir Le Moniteur n° 2818), la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) se défend dans un communiqué intitulé « Pourquoi tant de haine ? » Elle se dit « étonnée » et considère que la prise de position de l’USPO « ne reflète en rien la qualité des relations confraternelles qu’entretiennent très majoritairement les grossistes-répartiteurs et les pharmaciens d’officine ». Et « relève avec inquiétude l’utilisation de mots manifestement inadaptés et la pratique d’amalgames contestables ».

Une « non-réponse », estime l’USPO

La CSRP estime que, « dans le contexte sans cesse en évolution de nos métiers, les challenges à venir – lutte contre la contrefaçon et sécurisation de la chaîne, gestion des pandémies, nouveau modèle de distribution – ne peuvent pas être éludés par des réactions à la limite de l’invective […]. Loin du rapport de force évoqué par l’USPO, le renforcement de notre système de distribution exige de la maîtrise, de la cohésion et un esprit de responsabilité ». Une « non-réponse » pour Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO, qui souligne que la CSRP ne dit rien sur les problèmes concernant les frais de livraison, le service de gardes, le stock de Tamiflu ou les numéros surtaxés. « Ce n’est pas l’USPO qui a déclenché le feu. Nos relations sont bonnes entre grossistes et officinaux, mais réagir et défendre mes confrères fait partie de mon travail. Et je veux tuer dans l’oeuf les dérives », assure Gilles Bonnefond, qui raconte avoir rencontré Emmanuel Déchin, secrétaire général de la CSRP, mais sans issue favorable.

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