Notée selon le système scolaire en vigueur outre-Rhin, une officine allemande sur cinq s’est vu décerner la mention « insuffisant » par le magazine Stiftung Warentest, l’équivalent de 60 Millions de consommateurs. Le tableau d’honneur de la médiocrité revient cependant aux e-pharmaciens dont un tiers se trouvent recalés !
Ce n’est pas la première fois que le mensuel, très en vue (tirage à 540 000 exemplaires), procède à de tels tests. Pourtant, les pharmaciens se font systématiquement prendre en faute : mauvais conseils, informations insuffisantes sur les contre-indications et les risques et parfois même refus de dispenser une préparation magistrale alors que la loi les y oblige.
Catastrophiques e-pharmacies
Les trois cas présentés étaient simples : un enfant avec de la fièvre, un homme âgé ayant besoin de compléments alimentaires et une femme incontinente. Sur les 27 officines qui ont reçu à sept reprises la visite des testeurs du magazine, seules 7 obtiennent la mention « bien ». A noter que toutes ces pharmacies sont membres de l’un des trente groupements existant en Allemagne. Ce qui fait dire à Hubertus Primus, rédacteur en chef du magazine, que « l’appartenance à un groupement est loin d’être un critère de qualité ».
Mince consolation pour les titulaires allemands qui se targuent de dispenser du conseil de qualité pour se distinguer de la vente par correspondance : sur les 23 e-pharmacies testées (dont trois néerlandaises), aucune n’obtient la mention « bien » et le service est qualifié par les auteurs de l’étude de « quasi catastrophique ». Ces derniers n’ont relevé de positif que l’envoi en bonne et due forme des produits. On n’en attendait pas moins de ces spécialistes de la VPC.
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