Transférer l’officine de l’autre côté de la rue afin d’être à proximité de l’hypermarché, c’est ce qu’il fallait faire. Le chiffre d’affaire a plus que doublé depuis ! » Créée en 1975, en face de ce qui était alors un magasin coopératif, cette officine a été rachetée par Marie-Claude Péchalat en 1985. Entre-temps, la coopérative était devenue un supermarché Leclerc. « En 1990, j’ai acheté un terrain avec une maison en face de l’officine, du même côté que le magasin, donc. J’y ai transféré l’activité. L’entrée sur le parking de la pharmacie est également utilisée par les clients du centre Leclerc, qui, en contrepartie, doit entretenir le revêtement, conformément à l’accord conclu lors de l’achat du terrain. Hélas, avec le propriétaire, pour l’entretien du parking et du passage, nous en sommes aux lettres recommandées. Pour le reste, il est prêt à me manger tout ce qui est parapharmacie et à se jeter sur tout ce qui n’est pas avec ordonnance… » Pas de quoi toutefois altérer le dynamisme de Marie-Claude Péchalat. Si son officine bénéficie du trafic généré par le magasin, ses horaires n’y sont pas calqués. « J’ai fait des tentatives d’ouverture entre 12 h 30 et 13 h 30. Mais, une fois payés les salariés et l’électricité, ça n’était pas valable. » Pas d’adaptation particulière non plus quant à la circulation des chariots puisque, d’une part, il est rare que les clients les amènent jusqu’à l’officine ; d’autre part, et surtout, la boutique peut déjà accueillir des fauteuils roulants.

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