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« Des fêtes peuvent multiplier par trois l’activité d’une seule journée »

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En janvier 2009, Mylène Roux a fait l’acquisition d’une officine installée dans un petit hypermarché Carrefour. « L’officine, plutôt à l’abandon, était intéressante à remonter. C’était un challenge. » La pharmacienne l’a rachetée à un titulaire partant à la retraite. « Nous avons une clientèle de semaine plutôt âgée, avec laquelle nous faisons beaucoup d’accompagnement social, nous discutons beaucoup, et, le week-end, une clientèle d’actifs très à l’écoute, avec lesquels nous faisons beaucoup de conseil, d’ordonnances. Les deux facettes du métier », constate la pharmacienne. Elle avoue avoir un peu plus de mal avec les « rushs » de Noël, par exemple, ou de la fête des Mères. « On a automatiquement un surplus de fréquentation et c’est très compliqué à gérer, notamment par rapport aux stocks qu’il faut prévoir, à ce qu’il faut mettre en avant », reconnaît-elle. Des fêtes peuvent multiplier par trois l’activité d’une seule journée. La galerie marchande impose en outre un cahier des charges en termes de sécurité, pour que tout soit aux normes : une fois par an une commission de sécurité vérifie les zones ignifugées, la distance réglementaire entre les rayons, l’électricité, les extincteurs. Toutefois, la surveillance est un plus : s’il y a un problème, des vigiles se rendent disponibles, notamment le soir, à la fermeture. Mais le point noir majeur reste le bail : « La règle est fixée d’entrée de jeu. J’ai un bail de trois ans, dont le loyer est beaucoup trop lourd, alors je rame. » Sans compter la cotisation trimestrielle des commerçants de la galerie pour les animations et la publicité du centre commercial pendant les opérations de Noël et de la Saint-Valentin.

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