- Accueil ›
- Conseils ›
- Maux du quotidien ›
- La vaccination anti-hépatite B rebute de moins en moins les médecins
La vaccination anti-hépatite B rebute de moins en moins les médecins
La couverture vaccinale contre l’hépatite B des nourrissons et des adolescents n’atteint pas 50 % en France, a indiqué l’Institut de veille sanitaire lors de la Journée nationale de lutte contre les hépatites B et C du 19 mai. Néanmoins, les données sur la couverture vaccinale des nourrissons âgés de 6 mois sont à la hausse : elle a doublé entre 2007 (27 %) et 2008 (55 %). Le remboursement du vaccin hexavalent (DT-coq-polio-Hib-hépatite B) début 2008 et l’évolution positive de la perception de la vaccination anti-hépatite B y ont contribué. En effet, d’après des études réalisées ces cinq dernières années par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé, l’opinion des médecins vis-à-vis de la vaccination chez les nourrissons évolue avec 68 % des médecins favorables en 2009. Ils étaient 39 % en 1998 et 59 % en 2003. En 2009, 98 % des généralistes sont favorables à la vaccination.
Une maladie méconnue des Français
Par ailleurs, en 2005, 39 % des personnes défavorables à la vaccination en général l’étaient à cause du vaccin contre l’hépatiteB. En 2008, une enquête qualitative a révélé que cette opinion était plus liée à une méconnaissance de la maladie qu’à une prégnance de la controverse liant vaccination et sclérose en plaques. Informées sur la maladie, la plupart étaient prêts à se faire vacciner après avis de leur médecin traitant.
Les parents interrogés considèrent que la vaccination chez les jeunes enfants est trop « lourde » pour une maladie qui survient à l’âge adulte. L’opinion générale est plus favorable lorsqu’il s’agit de vacciner les adolescents que les nourrissons.
- Aspartame : une pétition réclame son interdiction à l’échelle européenne
- Vapotage de substances psychoactives : l’ANSM tire la sonnette d’alarme
- Que risque-t-on à consommer une pomme de terre dont la peau est verte ?
- Un patient a entendu dire qu’il pouvait désormais prendre son comprimé de Lévothyrox le soir au coucher. Est-ce vrai ?
- Le « challenge paracétamol » : un phénomène inquiétant aux portes de la France ?