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La grève des Pharmaciens en colère bien suivie
Lancée le 17 mai par les Pharmaciens en colère (PEC), la grève de la substitution du Plavix serait une réussite. C’est l’analyse qu’en fait Marion Rogier, titulaire à Montpellier : « En un mois, sur le secteur de Montpellier, les ventes de Plavix ont quasiment été multipliées par deux. » Si elle reste prudente sur les chiffres nationaux, non disponibles, la titulaire pense que le mouvement est bien suivi, notamment dans les départements où les PEC sont implantés : façade méditerranéenne, Finistère, Ardèche, Hauts-de-Seine, etc. Quant à la non-substitution du pantoprazole princeps, lancée le 25 mai, il est trop tôt pour en tirer un bilan. Mais Marion Rogier insiste : « Nos patients nous soutiennent. D’autant plus que leurs cotisations continuent à augmenter. S’il le faut, nous pourrions faire la grève de la substitution pour d’autres produits, statines et sartans, par exemple ! »
Un nouvel appel à la mobilisation
Les PEC appellent déjà tous les officinaux à grossir leurs rangs. « Parce que trop de promesses non tenues, sur les marges, sur l’évolution de notre métier, parce que 40 % des officines ont une trésorerie dans le rouge, parce que deux officines par semaine déposent le bilan, parce que nous mourons d’immobilisme et d’individualisme […] : rejoignez-nous ! Demain il sera trop tard. Ensemble, défendons l’officine d’aujourd’hui et préparons celle de demain. »
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