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Les calculs de la Mutualité
Le peu de prescriptions en DC et l’insuffisante pénétration des génériques désolent la Mutualité française. Chiffres à l’appui.
Maligne, la Mutualité française ! Dans l’édition 2010 de son « Mémento Médicament », publié le 1er juillet et qui contient les données 2009 du marché du médicament en France, elle montre où passe l’argent de la majorité des mutuelles. L’occasion de transmettre certains messages à l’esprit des assurés, voire des pouvoirs publics, à l’heure de la redistribution des cartes de la prise en charge de la santé.
Trop de médicaments à SMR insuffisant
Ainsi, seules 11 % des lignes de prescription sont rédigées en dénomination commune (DC). Les dépenses de médicaments à service médical rendu insuffisant se sont quant à elles élevées à 384 M€. Les remboursements se concentrent principalement sur les médicaments vasodilatateurs, « alors que leur performance [sic] a été jugée insuffisante par la Haute Autorité de santé », souligne la Mutualité.
Enfin, l’essor de la délivrance de médicaments génériques a permis d’éviter 1,4 Md€ de dépenses supplémentaires. Mais cette économie « aurait pu s’élever à 2 Md€ si l’acceptation des génériques avait été totale », estime la Mutualité, qui évoque en outre les « nombreuses stratégies d’entrave » développées par les laboratoires princeps. Ainsi, « malgré une progression significative des ventes (+ 7 %), les génériques ne représentent en valeur que 13,5 % du marché total des médicaments vendus en pharmacie ». Mais qui donc doit se tenir comptable de ces chiffres ?
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