Socioprofessionnel Réservé aux abonnés

Et l’USPO de rejoindre la grève…

Publié le 17 juillet 2010
Par Anne-Laure Mercier
Mettre en favori

L’USPO, l’UNPF et la FSPF ont finalement appelé main dans la main à la grève des gardes et des urgences lancée le 10 juillet pour sauver l’économie de l’officine (voir Le Moniteur n° 2840). « Ce qui nous intéresse, c’est l’unité pour l’efficacité, s’est expliqué Gilles Bonnefond, le président délégué de l’USPO. Il est prioritaire de défendre la profession. »

Cette grève durera a minima jusqu’au 20 juillet, date à laquelle le directeur de cabinet de Roselyne Bachelot a accepté de rencontrer de nouveau les représentants de la profession. Mais cette réponse du ministère de la Santé n’a en rien entamé le mot d’ordre de grève puisqu’elle « ne signifie pas que nous obtiendrons quoi que ce soit », souligne Claude Japhet, président de l’UNPF. « Nous demandons à l’ensemble de nos confrères d’entamer la grève comme prévu : c’est par une mobilisation massive que nous ferons entendre nos revendications », signent donc les trois syndicats dans un communiqué commun.

L’ONDAM ne sera pas augmenté

D’autres actions pourraient être lancées en septembre si les demandes des syndicats ne sont pas satisfaites « rapidement ». A ce propos, la ministre de la Santé indiquait le 7 juillet, au cours d’une audition à l’Assemblée nationale sur l’application de la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2010, que venait de lui être remis « un diagnostic détaillé de la situation économique des officines. Mais les éventuelles mesures, qui sont soumises à arbitrage, devront s’insérer dans le contexte budgétaire de l’objectif national de dépenses d’assurance maladie […]. On ne va pas augmenter l’ONDAM pour cela ».

Roselyne Bachelot a toutefois déclaré qu’« une attention particulière doit être portée à la pérennité des officines rurales et à l’incitation au regroupement des officines en surnombre ».

Publicité