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Amoxicilline : la méthode pour la dispenser à l’unité
Dans le contexte actuel de fortes tensions d’approvisionnement en amoxicilline, seule ou en association à l’acide clavulanique, la Direction générale de la Santé invite les équipes officinales à favoriser la dispensation à l’unité des formes orales de ces médicaments, lorsqu’ils sont présentés en blister ou sachet-dose.
Commet faire en pratique ? Le pharmacien doit calculer le nombre exact d’unités, qu’il préparera et remettra au patient dans un conditionnement adapté permettant d’en assurer le transport et la conservation. Une étiquette imprimée est apposée sur ce conditionnement. Elle reprend toutes les informations nécessaires pour le patient, à savoir :
– nom de la spécialité pharmaceutique, dosage et forme pharmaceutique;
– le cas échéant, mention du destinataire : « nourrisson », « enfant » ou « adulte »;
– dénomination(s) commune(s) lorsque le médicament contient au maximum trois substances actives;
– éventuelles précautions particulières de conservation;
– date de péremption en clair;
– numéro de lot de fabrication;
– nom et prénom du patient;
– posologie et durée du traitement;
– date de délivrance;
– nombre d’unités délivrées au patient.
En complément, la DGS indique que le pharmacien « peut photocopier la notice et la remettre au patient ». Les modalités d’accès à la base de données medicaments.gouv.fr peuvent aussi être communiquées.
« Après dispensation, les unités restantes dans la boite seront conservées à la pharmacie de façon à être utilisées lors d’une dispensation ultérieure », précise la DGS. Il faudra alors penser à vérifier les numéros de lots, car les conditionnements d’unités remis au patient ne doivent pas contenir de spécialités de lots différents.
La facturation se fait à l’unité comme pour les stupéfiants. Les pharmaciens sont rémunérés à hauteur de 1 € par délivrance à l’unité, dans la limite de 500 € par an.
D’autres mesures sont également mises en place pour faire face à la pénurie d’antibiotique, comme la dilution de comprimés orodispersibles selon les recommnadations émises par plusieurs sociétés savantes de pédiatrie et d’infectiologie.
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