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De Castres à l’Elysée

Publié le 18 septembre 2010
Par Laurent Lefort
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L’exemple même du capitalisme familial qui investit sur le long terme dans ses activités industrielles pour construire une entreprise solide, durable et indépendante en réintégrant tous ses bénéfices dans l’entreprise. » C’est en ces termes que Nicolas Sarkozy a salué Pierre Fabre en lui remettant les insignes de grand-croix dans l’ordre de la Légion d’honneur. Lors de la cérémonie qui s’est déroulée le 8 septembre dernier au palais de l’Elysée en présence de personnalités du monde politique et économique français, le président de la République a également souligné que Pierre Fabre avait été le premier « à apporter son entreprise à une fondation reconnue d’utilité publique et à prouver que l’on pouvait développer une grande société en France, ailleurs qu’à Paris, en la dirigeant avec des valeurs humanistes ». Les dignités de grand-croix, grade le plus élevé dans l’ordre de la Légion d’honneur, sont rares. Pierre Fabre avait été élevé le 1er janvier dernier à cette dignité. Fondateur du second laboratoire pharmaceutique indépendant français qui emploie plus de 4 000 collaborateurs dans le Sud-Ouest et 10 000 dans le monde, le grand patron se définit bien volontiers comme pharmacien d’officine à Castres.

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